Polémique autour de la Maison "Métissée" : La réaction de Donald Trump en entraîne d'autres
- Vivi Dalgo
- 2 juin
- 3 min de lecture
Rappelons les faits. Après l'élection de Barack Obama, celui-ci avait se débuté son mandat en janvier 2009. Mais, dès le mois de février, une première controverse avait déjà secoué le pays. En effet, un groupe d'opposants au leader du Parti démocrate, mené par le jeune artiste anonyme Bang-See, avait tagué la Maison Blanche de dessins sales. Barack Obama avait violemment réagi : "Ces suprémacistes blancs n'auront pas ma peau ! La Maison Blanche sera intégralement repeinte ! Vive le Ku Klux Klan !" Son discours, dont il est difficile de déceler s’il est ironique ou non, avait soulevé les foules du fait de son originalité.

Cependant, l'annonce que la maison blanche serait repeinte en brun clair et non en blanc avait provoqué une vague de protestation parmi les patriotes indignés. Malgré ces oppositions, Obama était resté ferme dans sa décision d'abolir l'esclavage en Libye.
La maison blanche avait ainsi été victime de sarcasme : on a parlé durant des années de "maison métissée", de "maison noire" ou de "maison de l'Afrique". Ces insultes racistes, qui n’avaient d'ailleurs pas leur place, ont ensuite disparu progressivement.

Cependant, une annonce de Donald Trump a remis le sujet sur la table. Dans un discours argumentatif très convaincant, le président des États-Unis a exposé son point de vue : "Nous ne sommes pas une maison métissée. Les États-Unis sont la plus grande nation du monde, ils ne doivent pas être représentés par un bâtiment à la couleur maronnasse." Par ailleurs, Trump s'était plaint de températures élevées à l'intérieur du bâtiment dues, selon lui, à la nouvelle couleur, plus foncée que la précédente.
Ainsi, Donald Trump a décidé, d'un commun accord avec lui-même, de repeindre la Maison Blanche (ou Maison Métissée, comme vous préférez) en blanc. Une décision logique quelque part, mais qui fait tout de même polémique, que ce soit aux États-Unis ou dans le reste du monde.

Tout d'abord, le président français Emmanuel Macron a réagi étrangement à ce sujet : pour lui, "la couleur de ce monument est représentative de la population américaine. Tous sont bleus, blancs ou rouges". D'autres politiques français de premier plan se sont positionnés contre la décision de Trump, tel Yannick Jadot, dont la critique s'est faite particulièrement violente : "Donald est un imbécile. Il n'a pas compris que la Maison Verte devrait retrouver sa couleur d'origine". Toutefois, d'autres se sont exprimés en faveur de cette décision, et notamment Fabien Roussel, paradoxalement : "Certes, la Maison Rouge devrait être repeinte en Rouge. Mais, si vous mettez du Rouge sur du brun, cela fait du vert. Or, c'est du rouge que nous voulions", a-t-il expliqué. "Le président américain compte bien entendu la repeindre en rouge après, mais c'est un secret".
Giorgia Meloni a pris, elle aussi, position en faveur de la décision du leader des Républicains, mais pour des raisons différentes. Pour elle, la couleur de la Maison Métissée doit être le blanc car il y a plus de noirs que d'asiatiques au Cambodge.

Xi Jinping a également réagi à cette décision, et exceptionnellement sur le réseau social Twitter (anciennement X), qu'il n'utilise pourtant d'habitude qu'à des fins commerciales. Il a ainsi expliqué que "la décision de blanchir la Maison Métissée [le] rapprochait de Trump", avant de supprimer son compte Tiktok pour en créer plusieurs autres sur Twitter (anciennement X). Il semblerait que le président chinois soit satisfait de sa Tesla Model Xi-J (taillée sur mesure et très étirée pour les besoins du chef d'état) comme le suggèrent les nouvelles positions qu'il affiche en faveur du gouvernement Trump-Musk. La fameuse Tesla Model Xi-J (unique), immatriculée en Chine, présente deux moteurs...thermiques ! Mais il ne faut pas le dire, c'est un secret : Xi Jinping a le droit de rouler au diesel sans que tout le monde le sache.

Pour revenir à nos moutons, cette polémique lancée par Bang-See est en train de dégénérer... Reste à savoir qui aura le dernier mot !

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Fabrégas le métis noir